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Histoire d’Agadir

Agadir (« grenier fortifié » en berbère) est une ville du sud-ouest marocain, située sur la côte Atlantique à 508 km au sud de Casablanca, dans la région du Souss. Agadir est préfecture de la région administrative Souss-Massa-Draa. Les origines d’Agadir sont encore très obscures : Certains auteurs l’ont identifiée avec l’antique port de Rusaddir, cité par…

Agadir (« grenier fortifié » en berbère) est une ville du sud-ouest marocain, située sur la côte Atlantique à 508 km au sud de Casablanca, dans la région du Souss. Agadir est préfecture de la région administrative Souss-Massa-Draa.

Les origines d’Agadir sont encore très obscures :

Certains auteurs l’ont identifiée avec l’antique port de Rusaddir, cité par Polybe, et que l’amiral carthaginois Hannon visita peut être au cours de son fameux périple.

À l’époque médiévale, Agadir était un bourg de peu de notoriété, Agadir el-arba`, débouché sur la mer de la grande ville du Souss, Taroudant.

C’est en 1505 qu’un gentilhomme portugais Joâo Lopes de Sequeira, agissant de sa propre initiative, entreprit de construire un fortin dénommé Santa Cruz de Cap de Gué qui englobait une source jaillissant près de la mer. Cette petite forteresse n’était pas située sur l’emplacement de l’actuelle Agadir mais un peu plus au Nord chez les Ait Founti. Elle était également connue sous le nom de Santa Cruz de Narba ou d’Angoa de Narba, ce dernier toponyme étant une allusion à la source que renfermait le fortin.

En 1513, Santa Cruz de Cap de Gué fut vendu au roi du Portugal et le premier gouverneur Don Francisco de Castro (1513-1521) acheva les travaux de fortification et soumit à son autorité la région avoisinante, en développant en même temps les relations commerciales avec des indigènes. A cette époque, le port était fréquenté par des négociants espagnols, génois et français qui acquittaient des droits aux autorités portugaises. Dès 1531, Mohammed Ech Cheikh installa une base militaire à Tamraght, à 12 km au nord de la place, pour organiser le blocus de la forteresse. Celle ci faillit être emportée d’assaut en février 1533 après l’assassinat du gouverneur, mais Simao Gonçalves parvint à s’emparer du piton rocheux qui dominait Santa Cruz de Cap de Gué, ce qui entraîna la retraite du chérif. Une nouvelle tentative fut exécutée en septembre 1540, sans plus de succès et, finalement, la place tomba entre les mains de Mohammed Ech Cheikh, après de vifs combats, le 12 mars 1541.

Le port fut ensuite aménagé pour servir de débouché à la plaine du Souss et même du Soudan. On y débarquait des draps tandis que l’on exportait du sucre de canne, des dattes, de la cire, des peaux brutes, de l’or etc.. Vers le milieu du XVIIème siècle, la culture de la canne à sucre périclita à la suite de la concurrence exercée par les Antilles et le Brésil sur le marché européen.

En 1746, les Hollandais installèrent un comptoir au pied de la casbah sous l’autorité du sultan. Après une longue période de prospérité, Agadir déclina à partir de 1760, à cause de la prééminence accordée par le Sultan au port concurrent d’Essaouira Sidi Mohammed ben Abdellah.

Le voyageur Cochelet, qui visita la ville en 1819, n’y compta qu’une douzaine de maisons encore debout.
Au début de notre siècle, Agadir fut le théâtre d’un épisode de la rivalité franco allemande sur le Maroc. L’envoi par l’Allemagne, en juillet 1911 du navire de guerre Panther faillit provoquer la guerre entre les deux pays.

En 1913, la ville comptait moins de mille habitants. Après 1920, sous le protectorat français, un port moderne fut aménagé et la ville connut un premier essor.

Autour de 1930, Agadir fut une étape importante de l’Aéropostale où Saint-Exupéry et Mermoz faisaient escale.

Dans les années 50, la ville, très dynamique commençait à s’ouvrir au tourisme.

Le 29 février 1960, Agadir subit pendant une quinzaine de secondes une violente secousse sismique (de magnitude 6,7) qui détruisit presque intégralement la ville en provoquant la mort entre 15000 et 20000 de ses habitants.

Vidéo

La vocation touristique d’Agadir

«Si le destin a décidé la destruction d’Agadir, sa reconstruction dépend de notre foi et de notre volonté».
Cette phrase prononcée par notre libérateur Feu S.M. Mohammed V, demeurera pour l’éternité gravée dans la pierre et dans nos cœurs. Les hautes directives royales de feu S.M. Mohammed V et celles de son continuateur S.M. Hassan Il furent appliquées à la lettre.
Grâce à la volonté d’un peuple fier, travailleur, grâce au dynamisme de S.M. Hassan Il, Agadir est devenue une cité belle, prospère.

Economie

Cité moderne, Agadir n’est pas seulement l’une des plus grandes villes au Maroc et la deuxième au sud après Marrakech, avec plus de 720 000 habitants, elle forme aussi un pôle économique en plein expansion grâce à des industries florissantes : tourisme balnéaire, artisanat et pêche.

Situation et accès:

Port et station balnéaire sur l’Atlantique. 520 km au sud ouest de Casablanca par route P. 8, rapide et bien entretenue 900 km de Tanger par P, 2, P, 11, P, 8, 310 km au sud ouest de Marrakech par S. 50, route du Tizi n’Test, étroite et sinueuse mais très belle, et P. 32, route de Taroudant, en parfait état, ou 340 km par P. 10 et P. 8, via Essaouira, routes en bon état; de Marrakech à Essaouira, route rapide. La S. 511, relie, depuis 1973, Agadir à Marrakech par Argana et lmi n Tanout.
380 km l’Ouest de Ouarzazate par P. 32 (route de Taroudant), rapide dans le premier tiers, étroite, mais en bon état ensuite.

https://www.agadir.ma/fr/

https://goo.gl/maps/YgU75Wco22k1TATD8

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